L’autonepiophilie est un vaste sujet avec énormément de ramifications et de déviances sexuelles possibles ! Les autonepiophiles sont des déviants sexuels qui ont un attrait particulier dans le fait de porter des couches.

 

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Le désir peut résider dans le fait de porter une couche-culotte dans la vie de tous les jours, pendant une séance de bondage ou simplement pour l’utiliser et se faire changer. Focus sur l’autonepiophilie.

Ce retour à l’enfance un peu particulier cache souvent des traumatismes liés à l’adolescence ou antérieur. La stratégie de fuite paraît alors toute trouvée pour ces adeptes du lange en coton. Certains adeptes se font dominer par une gardienne d’enfants afin de renforcer cet infantilisme alors que d’autres parviennent à trouver un ou une partenaire autonepiophile et partagent cette paraphilie.

Étudions un peu ces jeux de régression en nous dirigeant encore une fois dans le lit de la chambre à coucher, mais peut-être pas le lit utilisé habituellement pour nos autres déviances sexuelles.

 

Un retour à l’enfance en couche-culotte

Si le sujet fascine autant qu’il questionne, les fétichistes des couches ont bien du mal à s’ouvrir sur le sujet. D’abord parce que cette déviance est assez moquée et potentiellement scabreuse. Ensuite car il est toujours délicat d’aborder des sujets en rapport avec les enfants. À l’instar du mouvement furry et des adorateurs d’ours en peluche, le raccourci entre l’autonepiophilie et la pédophilie est trop facilement trouvé. Et peut fragiliser davantage les autonepiophiles.

 

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Cela les fragilise davantage car cette manie de porter des couches est souvent analysée comme un comportement de défense acquis lors de l’enfance. Souvent pour se protéger d’un traumatisme comme un trouble de l’attachement, une situation d’abandon ou une atteinte sexuelle. Ainsi, l’adepte d’autonepiophilie possède une préférence pour les objets, les bruits et les odeurs qui ont été érotisés pendant ce traumatisme.

 

Plusieurs couches pour les autonepiophiles

Un large spectre de déviants sexuels existe pour ce fétichisme. Le contact du coton sur les la peau et cette sensation si particulière que la couche procure suffit parfois à exciter nos fétichistes.

D’autres associent plus ces couches à du BDSM et ont besoin d’une dominatrice pour les punir d’avoir été désobéissants. Et la désobéissance a parfois rapport au fait d’uriner ou d’avoir une incontinence fécale (énurésie et encoprésie). La « mère » doit alors punir le chenapan et prendre soin de le changer en lui poudrant les fesses.

 

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Une chose est sûre, beaucoup s’accordent à dire que le fétichisme des couches est un moyen de s’échapper du quotidien et des tensions du travail. Certains fétichistes n’attachent alors qu’un intérêt moindre pour les couches et se focalisentdavantage sur cette régression et le retour à l’enfance. On parle alors d’infantilisme.

 

Différentes branches pour cette déviance…

Cette déviance sexuelle peut rapidement devenir pathologique et certains adultes se retrouvent alors bloqués dans ce fétichisme. Tel un syndrome de Peter Pan, certains adultes ne font pas que porter des couches quotidiennement, ils vivent également comme un bambin. Ils mangent des petits pots dans leur chaise-haute, se nourrissent au biberon, passent leur journée avec leurs jouets en regardant des dessins animés et dorment dans des berceaux. Adoptés à leur morphologie, bien évidemment.

Certains fétichistes du latex et du plastique apprécient tout particulièrement le contact particulier des couches-culotte. Il n’est alors plus question de remplir les couches avec des excréments. Mais bel et bien de porter ce vêtement comme un accessoire fétichiste. Certains adeptes de l’autonepiophilie se font alors des couches sur mesure. Tandis que d’autres préfèrent porter de réelles couches de bébé, quitte à avoir un certain inconfort au niveau de l’entrejambe.

 

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Pour finir, abordons rapidement le fétichisme japonais relatif aux couches et à la vessie plus connue sous le nom de Omorashi (オモラシ / おもらし / お漏らし). Les aficionados de la chose sont focalisés sur le remplissage de leur vessie et la sensation quand celle-ci devient pleine. La jouissance intervient pour eux au moment d’uriner. Grâce au soulagement ou la panique liés à la perte de contrôle de leur vessie. Pour des raisons évidentes, certains préfèrent porter des couches au moment de s’uriner dessus.