De Winnie l’Ourson à Petit Ours Brun en passant par Peddo Bear (attendez, peut-être pas cet exemple en fait, surtout vu ce qui suit) et Nounours dans Bonne nuit les petits, les ours de tous poils et de toutes les couleurs ont souvent fait l’objet d’anthropomorphisme. Et quand on les désire sexuellement, on appelle cela de l’ursusagalmatophilie !

 

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Et comme tout bonne règle 34 qui stipule sur Internet que « Si ça existe, il y a du porno à ce sujet », la paraphilie pour les ours en peluche existe bel et bien. Préparez le mot compte-triple au Scrabble et vos meilleurs copier/coller car la chose en question s’appelle l’ursusagalmatophilie.

Le fétichisme pour l’ourson en fourrure est une sous-catégorie du mouvement furry ou du yiff. Comment expliquer cet intérêt pour tout ce qui est grizzli, ours polaire, ours noir et tous ces autres espèces qu’on imagine plus aisément dans les forêts et les zoos ?

 

Se déguiser en ours en peluche et participer au mouvement furry

Tout comme la longueur du nom le laisse imaginer, l’ursusagalmatophilie est une paraphilie plutôt très précise. Cela désigne l’attirance sexuelle que l’on a pour les ours en peluche.

Cette déviance sexuelle en croise beaucoup d’autres et est une invitation au voyage dans la magnifique communauté furry.

 

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En effet, beaucoup d’autres adeptes aiment entièrement recouvrir leur peau de matières qui galvanisent leur libido et leurs pulsions intimes : on peut citer les accros au latex, au cuir, au synthétique, au zentaï… Certains n’hésitent pas non plus à se déguiser en animaux avec le classique pony-play.

Les membres de ce mouvement apprécient tout particulièrement les personnages d’animaux anthropomorphes avec des personnalités fortes et des traits humains. On peut par exemple dégager de ces attributs une intelligence significative, la capacité de parler, des sentiments, la bipédie et le port de vêtements. Ainsi, certains éprouvent une attirance toute particulière pour des ours très connus comme le Teddy Bear (si l’envie vous prend, Google et certains autres sites de référencement pour adultes peuvent vous aiguiller sur certaines vidéos ou images intéressantes), Winnie l’Ourson et songros pot de miel avec une possibilité de sploshing non négligeable ou encore avec des pandas roux. Les possibilités pour cette famille de mammifères sont infinies !

 

 

Des problèmes récurrents avec les ours en peluche et les doudous

Malheureusement, tout n’est pas aussi beau et nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours. Car si cette déviance sexuelle paraît finalement plutôt innocente, certains ne sont pas du tout de cet avis.

Les gens qui ne sont pas adeptes à ce mouvement peuvent ainsi avoir du mal à appréhender l’attrait pour les peluches, les poils et la fourrure. Ils croient même que tous les passionné(e)s qui se déguisent en ursidé pour se la mettre sont gays.

Beaucoup de gens extérieurs au mouvement furry font énormément d’amalgames sur cette communauté et certains ne se font pas prier pour continuer la diffamation et la désinformation en exagérant les comportements de certains groupes marginaux. Ainsi, les raccourcis entre adeptes de la fourrure, homosexualité, bestialité et zoophilie sont très rapides.

La plusophilie (déviance sexuelle pour les doudous et autres peluches d’enfance) est également sujette à controverse à cause de sa proximité avec l’univers des enfants.

 

 

Pourtant, elle ne présente aucun danger physique. Mais on l’associe bien vite avec la pédophilie. Ce qui est autrement problématique et beaucoup plus grave que quelques moqueries lancées sur des forums ou dans des conventions.

 

L’ursusagalmatophilie (et plus généralement, toute la communauté furry) est donc assez mal vue par les personnes qui n’ont pas de lien particulier avec cette déviance sexuelle.  L’ours blanc est plutôt carnivore (atandis que la majorité des espèces d’ours sont omnivores) et assez terrifiant si on le croise sur une banquise. Ici,  les gens ont plutôt tendance à penser doudou d’enfant et pédophilie quand on leur cause d’ursusagalmatophilie. Et au vu de la violence des réseaux sociaux et de la chasse aux sorcières qui peut en découler, ce n’est peut-être pas forcément une bonne idée de vouloir se fourrer une peluche.