Le fétichisme des ballons. Mais attention, pas n’importe quelle sphère. Ici, on ne parlera pas du ballon de cuir qu’on balance au fond des filets après un passement de jambes, non non. Pas de sport, pas de football ou de basketball. Les ballons de baudruche. Looners bonjour. 

 

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Alors que l’objet paraît enfantin et assez simpliste, le fétichisme des ballons implique toute une psychologie autour du bruit, de la sensation du plastique frotté et de l’éclatement (ou non !). Les looners (c’est comme ça qu’on appelle ces adeptes des petites montgolfières) ressentent une jouissance à l’idée qu’ils puissent jouer avec un boyau gonflé avec leur propre air ou celui d’un autre. Et les sensations tactiles qu’ils ressentent en sont décuplées, un peu comme les addicts au cuir ou au latex.

Ces « looners » ont donc gardé une certaine joie de vivre avec cet accessoire si particulier. D’ailleurs, le nom employé est lui-même une farce empruntée à l’anglais : c’est le diminutif de « balloon » et un jeu de mots avec « loon » qui signifie « fou » en anglais (les fameux Looney Tunes par exemple). Si cette paraphilie peut vous paraître compliquée à appréhender, suivez le guide et prenez un peu d’hélium.

 

Une paraphilie gonflante

Certaines personnes ont la phobie des ballons de baudruche (la globophobie). Cette phobie peut rapidement devenir très problématique lors des fêtes, soirées ou des réunions entre amis. C’est majoritairement à cause du bruit que le ballon fait lorsqu’il éclate et de la possibilité incertaine et soudaine que cela puisse arriver.

D’autres en revanche en sont carrément fans, à tel point qu’ils vouent un culte à ce plastique sphérique.

 

 

Mais attention, tous les looners n’ont pas les mêmes attentes quand on leur parle du plaisir du ballon en plastique. Certains apprécient particulièrement de gonfler les ballons, tandis que d’autres aiment s’allonger dessus pour les faire entrer en contact avec leur peau et jouer avec ces sensations.

 

 

Veuillez souffler dans le ballon monsieur

Certains looners n’ont même aucun intérêt pour la chose si le ballon est gonflé ou dégonflé. Non, ce qui importe aux looners poppers, c’est quand le ballon explose ! Et là encore, les possibilités sont variées : on peut souffler dans le ballon jusqu’à ce qu’il éclate (alors que cela ferait pâlir n’importe quel globophobe), le trouer avec une carabine à plomb, avec une cigarette, un talon aiguille ou en s’asseyant dessus. D’ailleurs, bon nombre de mannequins en talons hauts n’hésitent pas à vendre sur Internet des vidéos les mettant en scène en train d’éclater des ballons de baudruche.

 

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Nous parlions de globophobie un peu avant, mais il y a également une phobie qui est reliée à cela : la phonophobie ou la peur des sons très forts. Et quand on cherche à étudier cette addiction en profondeur, on remarque que l’excitation des looners est intimement reliée avec ces phobies. Cela participe davantage à leur jouissance quand le « pop » apparaît. Cette métaphore de l’orgasme et du sexe est intéressante puisque beaucoup de vidéos de looners ne sont même pas censurées ou interdites aux mineurs. En effet, l’acte sexuel est seulement suggéré par les frottements du plastique et le gonflement du ballon (encore un jeu de mots avec le « blowjob » qui se traduit par fellation mais qui veut également dire « souffler » en anglais).

 

 

Éclater ou ne pas éclater le ballon, telle est la question

Ainsi, poppers et non-poppers se livrent une bataille sans merci. Faut-il percer ce foutu ballon ou non ? Car oui, certains adeptes du ballon de baudruche préfèrent ne pas l’éclater par attachement et anthropomorphisme. La fragilité du plastique et son éclatement possible excitent encore plus les looners.

Preuve en est avec les variations que les looners peuvent avoir. En effet, le « bubblegum balloon fetish » est similaire à l’exception qu’on utilise un chewing-gum pour faire des bulles. Poppers et nonpoppers ne s’opposent pas puisque le ballon créé n’est plus éphémère et peut être recréé à l’infini. Et on vous laisse imaginer toutes les pratiques sexuelles que ces bonbons peuvent permettre.

 

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Tout ce qui peut être gonflé est une possibilité nouvelle pour nos looners. Certains adorent particulièrement les gants en plastique de médecine, les préservatifs, les ballons de plage ou les sacs-poubelles. On peut également relier ce fétichisme au crush fetish (lien 45 4 crush fetish) et combiner écrasement et éclatement. Pour plus de fun dans vos soirées entre amis.